Laurent Marti : “C’est vrai qu’un titre, ça marque l’histoire d’un club, mais ça ne marque pas l’histoire du rugby. On sait tous que pour marquer l’histoire du rugby, il faut plusieurs titres”

Interrogé par La Dépêche, le président de l’Union Bordeaux-Begles, Laurent Marti, est revenu sur le titre acquis en Champions Cup la saison passée :
“C’est une première satisfaction, une première récompense du travail de toutes ces longues années. Une récompense pour tous nos partenaires, pour tous nos supporters, tous ceux qui nous aident depuis si longtemps. C’est vrai qu’un titre, ça marque l’histoire d’un club, mais ça ne marque pas l’histoire du rugby. On sait tous que pour marquer l’histoire du rugby, il faut plusieurs titres. Et que ça marque l’histoire parce que justement, c’est dur à obtenir”.
Il s’est aussi confié sur le profil de la Champions Cup qui correspond mieux à l’Union Bordeaux-Begles :
“C’est une compétition qui n’était pas prioritaire à mes yeux. Mais Yannick (Bru, le manager), quand il est arrivé, m’a beaucoup sensibilisé parce qu’il semblait beaucoup l’aimer. Et comme il a tout gagné, je me suis dit : ‘Tiens, ça doit vouloir dire quelque chose’. On en a pris plein les yeux parce que la dimension internationale de cette compétition la rend quand même très attractive. Ceci dit, on rêve toujours de gagner le Brennus, je n’ai pas changé de discours (sourire). Mais c’est vrai que je vois la Champions Cup d’un autre œil. Et c’est vrai aussi qu’elle fait un peu plus la part belle à un rugby moins basé sur la puissance, bien que la Rochelle l’ait gagnée à deux reprises avec un rugby basé sur la puissance. Donc vous voyez, on peut débattre de tout”.