Boris Palu : “Il n’y a pas à être frustré, il n’y a pas photo, sur le match, ils étaient beaucoup plus forts”

    Invité de l’émission 100% UBB sur les ondes d’ICI Gironde, notre deuxième ligne Boris Palu s’est exprimé avec lucidité sur la lourde défaite concédée par l’Union Bordeaux-Bègles sur la pelouse du Stade Toulousain. Dans un match où les Rouge et Noir ont rapidement pris l’ascendant, le joueur girondin a reconnu la supériorité de l’adversaire tout en appelant à vite tourner la page :

    “C’est sûr que l’on n’a pas fait le match que l’on attendait, mais sur le match d’hier, comme nous l’a dit Yannick dans le vestiaire, il n’y a pas à être frustré, il n’y a pas photo, sur le match, ils étaient beaucoup plus forts. Ça a été trop vite, on n’a pas su faire les bons choix au bon moment. Quand à Toulouse on commence à laisser des espaces partout, on ne se bat pas sur les rebonds, on subit en défense, n’importe quelle équipe peut prendre 50 points comme on l’a pris. On va revoir les images demain (mardi), mais le championnat ne s’arrête pas. Il faut aller à Perpignan et enchaîner les matchs. Mais c’est sûr qu’elle a fait mal à la tête celle-ci”.

    Le deuxième ligne bordelais est également revenu sur les premières minutes de la rencontre, où l’UBB avait pourtant bien entamé la partie avant de se faire submerger. Pour lui, le manque d’efficacité et quelques détails manqués ont coûté cher face à une équipe toulousaine impitoyable :

    “Sur les 5-10 premières minutes, on va chez eux, on est bons sur les touches, on est bons en ballons portés. Si on score… Il y a un ballon porté où on fait tomber le ballon et derrière on prend la foudre dès le début. Il y a des points à prendre au début. Le plus important était d’essayer de les faire douter dans ce début de match. Mais sur des jeux au pied, on leur laisse les ballons aériens, derrière ils installent leur jeu et puis ça va trop vite derrière. On n’a pas assez bien défendu et au fur et à mesure, il y a tout qui se délite. On défend moins bien, on subit un peu en conquête sur la seconde mi-temps. C’est ça qui fait le score à l’arrivée”.