Jefferson Poirot : “J’arrivais de Brive, où il y avait une belle salle de musculation, un centre de formation avec des salles de cours vitrées magnifiques, des installations de bon niveau et j’arrivais à Bègles où je me suis dit que j’arrivais dans un club amateur”

Invité sur le plateau de Top Rugby, l’émission de TV7 dédiée au suivi de l’actualité rugbystique en Nouvelle-Aquitaine, notre pilier gauche Jefferson Poirot a partagé un souvenir marquant de ses débuts à l’Union Bordeaux-Bègles. Arrivé en 2012 après sa formation à Brive, il s’attendait logiquement à découvrir un environnement plus structuré en rejoignant un club d’une grande métropole rugbystique. Mais sa première impression a été tout autre. Avec franchise et humour, il est revenu sur le choc qu’il a ressenti face aux infrastructures de l’époque, bien loin du niveau de professionnalisation qu’a atteint l’UBB aujourd’hui :
“Ce qui m’a le plus marqué, alors que j’arrivais de Brive et j’imaginais Bordeaux un cran au-dessus, mais quand je suis arrivé, j’ai été un peu choqué des infrastructures. On avait le vestiaire sous la tribune, dans le prolongement, il y avait un petit espace où il y avait les kinés et ensuite la douche. En face des kinés, il y avait les toilettes. Par terre dans la salle kiné, il y avait une couche de boue. Je me disais que ce n’était pas possible. J’arrivais de Brive, où il y avait une belle salle de musculation, un centre de formation avec des salles de cours vitrées magnifiques, des installations de bon niveau et j’arrivais à Bègles où je me suis dit que j’arrivais dans un club amateur. Ce n’était pas possible. Ça m’avait un peu surpris”.
