Yannick Bru : “On n’a pas voulu se couper du monde non plus. Le risque zéro n’existe pas mais on marche sur des œufs”

Au-delà de la performance réalisée sur le terrain, le déplacement de l’Union Bordeaux-Bègles en Afrique du Sud a été pensé comme un moment structurant de la saison, tant sur le plan sportif qu’humain. Une semaine particulière, vécue en vase clos, qui devait permettre au groupe de se reconnecter, de renforcer sa cohésion et de retrouver des repères collectifs forts dans un contexte exigeant. Interrogé par Sud-Ouest, le manager de l’UBB, Yannick Bru, est revenu sur le travail mené par le staff et les joueurs durant cette parenthèse sud-africaine :
« On a essayé de faire du team building (NDLR, cohésion d’équipe), de travailler sur l’état d’esprit et la reconnexion. Les joueurs l’ont vécu à fond, l’implication a été totale et on s’est rassuré sur le niveau d’investissement de chacun. Le tout bonifié par le résultat sur le terrain. Quelque chose va rester de tout ça ».
Mais ce déplacement n’a pas seulement posé des enjeux sur place. Le retour en France et le changement brutal de conditions climatiques ont également nécessité une vigilance accrue de la part du staff, afin d’éviter les blessures et de préserver la fraîcheur des organismes. Toujours pour Sud-Ouest, Yannick Bru a détaillé les précautions prises au moment de cette transition délicate :
« Trois joueurs s’étaient blessés sur cette transition de température donc cette fois, on a pris plus de précautions avec plus de temps de récupération. On a demandé au marketing, les partenaires, la communication de faire le strict minimum avec les mecs qui avaient fait le déplacement pour que l’énergie ne se disperse pas […] On n’a pas voulu se couper du monde non plus. Le risque zéro n’existe pas mais on marche sur des œufs ».

