Christophe Urios : “Ce qui m’intéresse de même, au-delà du capital lié aux résultats, ce sont aussi les attitudes”

     

    À la veille d’un rendez-vous capital pour la suite de la saison, alors que l’ASM Clermont traverse une période plus délicate sur le plan sportif, son manager Christophe Urios est longuement revenu, dans les colonnes de Rugbyrama, sur les enseignements tirés de la dernière zone de turbulences connue par son équipe, survenue dès le mois de février. Un épisode qui l’avait déjà conduit à remettre en question certains équilibres internes et qui sert aujourd’hui de référence pour tenter de relancer la dynamique avant la réception de l’Union Bordeaux-Bègles :

    “C’était le stage à Narbonne. On avait pointé des choses qui étaient importantes et après on avait fait une très belle fin de saison. Là, c’est arrivé un peu plus tôt, à un moment où franchement je ne l’ai pas vu arriver. Il n’y a pas de raison en fait. C’est comme ça, je dois trouver des solutions pour retrouver de l’énergie, mais surtout pour trouver une connexion d’équipe, en fait. Parce que sur le match à l’Usap, il n’y a rien. On a été à côté de la plaque, voilà. On est critiqués, je n’ai pas de problème avec ça, on est face à notre responsabilité et c’est un privilège. Il faut qu’on fasse un gros match demain. Il faut qu’on retrouve nos avants conquérants. Il faut que notre milieu de terrain soit bon. Il faut qu’on défende bien. En face, ils ont des joueurs incroyables. Ils sont en pleine confiance. Mais il faut qu’on les tape. On n’a pas le choix !”.

    Conscient de l’importance du moment, le technicien auvergnat a également insisté sur le caractère déterminant de la réception de l’Union Bordeaux-Bègles, tant sur le plan comptable que dans l’attitude collective qu’il attend de son groupe.

    “Parce qu’on est sur une série de défaites qui n’est pas bonne. Ce qui m’intéresse de même, au-delà du capital lié aux résultats, ce sont aussi les attitudes. Par exemple, à Perpignan, à la mi-temps, je leur ai dit : ‘Mais les gars, on peut perdre le match, ce n’est pas un problème, mais qu’on joue au rugby, quoi ! On est incapables de faire un lancement, de faire deux temps de jeu, on a l’impression qu’on a repris l’entraînement hier’. J’attends une réaction forte et surtout d’être ensemble”.