Laurent Marti : “Si on ne salarie pas un président, qui peut être président de la LNR : un retraité ou quelqu’un de très riche ? Ca limitait peut-être les candidatures”

     

    Alors que l’Union Bordeaux-Bègles poursuit sa structuration et son développement sur et en dehors du terrain, la gouvernance du rugby professionnel français continue, elle aussi, d’évoluer. Parmi les décisions récentes prises par la Ligue Nationale de Rugby, celle d’autoriser le président de la LNR à être salarié fait débat et suscite de nombreuses réactions dans le milieu. Invité sur le plateau de TV7 à l’occasion de l’émission Top Rugby, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, a livré son analyse sur cette évolution importante de l’organisation du rugby professionnel français :

    “On peut en débattre longtemps, mais le constat que nous avons fait, même si tout le monde n’était pas d’accord avec ça, c’est que si on ne salarie pas un président, qui peut être président de la LNR : un retraité ou quelqu’un de très riche ? Ca limitait peut-être les candidatures. Il faut juste veiller à ce que le président salarié, soit dans un certain état d’esprit parce qu’on a un directeur général à la LNR qui s’appelle Emmanuel Eschalier, qui est d’une compétence rare. Il est extrêmement compétent, brillant, il abat un travail considérable avec quelqu’un d’autres des cadres de la Ligue et il n’est pas question qu’un président salarié ne soit pas dans cet esprit de dire : ‘je suis président salarie, mais je m’appuie beaucoup sur Emmanuel Eschalier‘”.