Jean-Baptiste Elissalde est passé en conférence de presse d’avant ST-UBB. Voici son commentaire sur notre équipe. « La pression, en ce qui nous concerne, on l’a tous les week-ends. Ce n’est pas spécialement sur ce match, après une contre-performance à domicile, et un nul à l’extérieur qui aurait pu tout aussi bien être une victoire. Ce qui m’intéresse, c’est le contenu, l’opposition. Je n’ai pas l’impression qu’il y a une pression négative, au contraire, il faut sortir de ça et les joueurs doivent prendre énormément de plaisir à batailler sur le terrain et encore plus face à un concurrent direct, une équipe qui comme elle l’a annoncée dans les journaux, veut gagner un titre cette année […] Évidemment, on peut comparer le nombre d’essais que l’on a marqué à celui de l’UBB, il y aurait un certain écart… Mais est-ce que ce ne sont que des essais marqués dans un mouvement général ou une contre-attaque de 100m, peut-être qu’une grande partie a été marqué sur des ballons portés, je n’en suis pas sûr non plus… J’ai mon idée là-dessus bien évidemment parce qu’on travaille sur l’UBB. L’UBB a toujours eu et depuis un certain moment une grosse assise sur les phases statiques, lors des touches et mêlées, avec un bon alignement notamment. Qu’ils aient le ballon ou non, ce sont vraiment des alignements très performants. Et puis ils ont cette faculté dans le désordre, notamment sur les ballons de turnover ou de contre-attaque, à créer du danger. Quand tu prends des joueurs à l’ouverture comme Serin avec les deux pieds, Beauxis ou Bernard avec le pied qu’on connait, c’est que quand même quand ils tapent, ils tapent dans le ballon, ils tapent plus souvent qu’on ne le croit et souvent très bien aussi, il faut le reconnaître […] Dans l’idéal il faudrait qu’on garde le ballon pendant 80 minutes, mais ce n’est pas possible (rires) ».

Stade Toulousain