Dans un long entretien qu’il accorde à l’Equipe aujourd »hui, François Rivière, le président de l’USAP revient sur sa façon de gérer son club : « L’USAP n’avait jamais été géré comme une entreprise. Or tous les grands clubs le sont aujourd’hui. Marti (Bordeaux-Bègles), Lorenzetti (Racing 92), Savare (Stade Français), Boudjellal (Toulon), Altrad (Montpellier)…Ces hommes là savent que dans l’entreprise on ne peut pas toujours compter sur la solidarité. Je les connais, et ce qui est extraordinaire c’est qu’ils sont tous à leur manière très atypiques. Moi aussi je le suis. On dit que je suis trop gentil car j’ai une véritable aversion pour le conflit. Je déteste ça. Au sein de mon entreprise, à l’USAP, avec mon épouse, je n’oppose jamais une décision tranchée immédiate. J’ai besoin de temps, d’écouter les gens…Et je sais que c’est parfois difficile à gérer pour mes collaborateurs« .