Sonnes : “Je pense qu’il faudrait se préoccuper de la santé des entraîneurs”
Interrogé par Sud-Ouest, Régis Sonnes livre sa vision du métier d’entraîneur d’un club professionnel, avant de quitter l’UBB pour retourner dans le monde amateur en Irlande : “Ce que j’aime là-dedans, c’est la recherche de l’excellence. A l’UBB, j’ai les moyens de cette recherche. C’est un épanouissement technique, j’adore ça. Ce que j’aime moins, c’est le rythme de la compétition. ‘The show must go on’ (‘ Le spectacle doit continuer’) et c’est épuisant. Ça ne s’arrête jamais. Je pense qu’il faudrait se préoccuper de la santé des entraîneurs, physique, mentale, psychologique. Le coach est plein pot, ne décompresse jamais. Ce n’est pas une question de pression, il y a la même avec des pros, des amateurs, ou des cadets, c’est une question de rythme“.

