A l’occasion du départ en retraite de Matthew Clarkin, Sud-Ouest a demandé à André Berthozat, ancien joueur et capitaine du CABBG entre 1983 et 1999, de donner son avis sur le 3^ème ligne néo-zélandais de l’UBB. Pour lui, “il a été un grand capitaine. Un grand capitaine, c’est d’abord un joueur irréprochable. Et il l’est. Quand il faut aller à la guerre, il va à la guerre ; quand il faut être dans le jeu, il est là. Il est complet […] et restera comme l’un des plus grands joueurs de l’UBB. Un grand capitaine, c’est aussi un meneur d’hommes. Le dernier match à domicile, contre le Stade Français, suffit à comprendre : quand il est rentré, l’équipe était en ballottage défavorable. On a senti tout de suite la sérénité, la responsabilité qu’il apporte […] Avec son arrêt et celui d’Heini (Adams), une page se tourne. Parce qu’ils font partie des derniers rescapés de la Pro D2, parce que ce sont des joueurs proches du public, qui participent à des actions locales hors rugby. Ça a été important pour l’UBB“.