Alors que les saisons précédentes l’UBB semblait avoir été plutôt épargné par les blessures, cette année ce n’est pas le cas : 7 joueurs, tous déjà titulaires lors de matchs importants, sont à l’infirmerie au moment de préparer le match important contre Toulon.

A cette occasion Sud-Ouest est allé à la rencontre de Francis Merle le médecin du club et Ludovic Loustau pour essayer d’en savoir plus sur cette accumulation de blessures. Pour le médecin, pour les blessures, “il n’y a pas de règle. Avec les kinés, Ludo (Loustau, préparateur physique), on reste toujours aussi vigilant. On a été épargné jusqu’alors, pas parce qu’on était les meilleurs du monde mais aussi avec de la chance. Si on fait une moyenne sur plusieurs saisons, on va rentrer dans le niveau des autres clubs.”

Si certaines blessures (Domvo, Maynadier) sont dues à des fait de jeu donc inévitables, certaines autres pourraient laisser penser à un corps qui dit stop pour des joueurs majeurs depuis 5 ans (Jaulhac, Adams). Francis Merle “n’y crois pas : Heini, c’était un fait de jeu. Certains y auraient laissé les croisés“.

Pour ce qui est de la recrudescence des blessures aux adducteurs (Lonca, Rey, Le Bourhis), le médecin met en avant le terrain d’entrainement de Moga qui l’hiver est “ inadaptés à deux séances quotidiennes. Les adducteurs ont flambé quand ils ont été bien gras, bien défoncés : ceux qui étaient en sursis ont décompensé“. Pour Ludovic Loustau pour ces joueurs “ce sont des pépins qui ont dû être gérés au quotidien. On savait qu’on était juste en nombre derrière. Certaines années, c’est passé, mais cette fois, on a été dans l’urgence dès le début avec des absences à combler. On a essayé d’amener les gars au maximum, ils ont joué le jeu. Mais on ne pouvait pas continuer : si tu ne t’entraînes pas bien, tu peux compenser deux-trois matchs, pas éternellement. Ils sont soulagés et j’espère qu’ils vont revenir pour le final en pleine bourre.“