Clarkin : “On ne peut pas se permettre de faire les choses à moitié”
Dans le supplément du jour consacré au match contre Toulon, Sud-Ouest nous présente une interview de Matthew Clarkin le capitaine de l’UBB. Celui-ci est revenu sur les matchs contre Toulon qui ces dernières saisons sont souvent des matchs à eujeux : “C’est ça. Il y a deux ans (41-0), c’était notre dernière chance pour le maintien (après 11 défaites consécutives, NDLR) ; l’an passé (20-22), on n’y a raté la qualification. On est à 50 % de matchs accomplis (sourire). On est à nouveau sous pression. Mais cela aurait été Oyonnax ou La Rochelle, on aurait eu l’obligation de gagner. Dans le cas contraire, on pourra remiser nos espoirs de Top 6.”
A son retour d’un petit séjour en famille en Nouvelle-Zélande il a retrouvé ses coéquipiers “avec de l’envie. J’espère que le petit stage dans la montagne et les deux trois jours passés ici ont permis de digérer la défaite à Montpellier, trouver les raisons pour lesquelles, une nouvelle fois, on n’arrive pas à s’imposer à l’extérieur quand on a fait le plus dur. Maintenant, je le répète souvent : la seule preuve de savoir si on a tiré les leçons, c’est le terrain.”
Il a aussi donné son avis sur ce qui ferrait la différence lors du match face à Toulon : “La précision dans notre jeu. On ne peut pas se permettre de faire les choses à moitié. Ce n’est pas parce qu’on est à Chaban que ça va passer en jouant à la baballe. Il faut construire les choses, commencer par montrer qu’on a envie d’aller les chercher. Quand je parle d’expérience, cela passe par ces matchs-là : pas seulement gagner, mais maîtriser son sujet.“

