Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, a livré son avis sur le cas des 14 joueurs du groupe des 42 joueurs du XV de France, qui sont rendus à leur club chaque week-end, comme ce fut le cas pour Cyril Cazeaux, Maxime Lucu ou Alexandre Roumat : « On ne peut pas dire que ça ait été positif pour le club les remises à disposition. Je trouve que quand ils arrivent, ils sont rincés. Après, c’est le début, je ne sais pas comment ça va évoluer. On se pose la question de pouvoir faire jouer Cyril (Cazeaux) ou même Alex (Roumat) ce week-end contre Lyon. Je trouve qu’ils sont impactés parce que le travail est dur, l’exigence n’est pas la même. Ça les secoue les mecs. Je vais prendre l’exemple de Cyril. Il fait toute la préparation de l’Angleterre, il est 26^ème ou 27^ème homme, il fait l’échauffement et puis après contre l’Italie, plus rien. C’est dur pour un mec ça. On les gère au mieux évidemment. Il y a une différence entre ceux qui jouent et ceux qui ne sont pas dans le groupe. Ceux qui jouent, même s’ils ne jouent pas beaucoup, ils sont revenus 3 ou 4 jours et on leur a demandé de repasser au club quand ils voulaient et de refaire un travail pour se régénérer. On sent qu’ils sont heureux. Parce contre ceux qui sont à côté, qui sont dans le groupe de 42, ce n’est pas facile. Il faut les accompagner en sachant qu’ils n’ont pas eu de vacances. Ça fait beaucoup de frustration. Mais il y a pire quand même. Il faut gérer cette frustration. Quand ils reviennent le jeudi, ce n’est pas facile. Tu te prépares pour l’Angleterre ou l’Italie et puis tu repars. Mais ce sont les règles du jeu ».