Interrogé au micro d’ARL, le manager de l’UBB, Christophe Urios, est revenu sur une action de la rencontre contre Lyon, pour illustrer le nouvel état d’esprit de ses joueurs : « Je vais prendre un exemple précis sur une situation de match, quand on défend mal un ballon porté et que l’on se fait transpercer par Mignot et Nakaitaci. On se fait traverser sur presque 40m et on tombe à 5m de la ligne. On aurait normalement dû prendre un essai quand c’est comme ça. Mais on n’a pas pris d’essai. On l’a pris après, sur la pénalité. Ça pour moi, c’est un peu le reflet de ce que l’on est capable de faire. On a été en difficulté, mais Lyon est une très bonne équipe et on ne lâche pas et on s’accroche. On a limité la casse, même si on prend cet essai derrière. Ça m’aurait fait chier de prendre un essai sur deux temps de jeu, deux longues passes, alors que là, ce n’est pas le cas. Comme je leur ais dit, gagner un bras de fer comme ça, dans ces conditions, un match avec autant de tension nerveuse, ça veut dire qu’il y a du fond, tant sur le plan de l’état d’esprit, que sur le plan physique ou de notre rugby. C’est encourageant et il faut continuer. Le jour où on va commencer à être insouciants ou euphoriques, on s’approchera de quelque chose qui n’est pas bon ».