Interrogé au micro d’ARL, notre troisième ligne, Beka Gorgadze, est revenu sur les conditions difficiles dans lesquelles il a été amené à débuter le rugby chez lui à Rustavi en Géorgie : « Quand j’ai commencé, ça ne ressemblait pas à grand-chose. C’était un petit club avec peu de matériel. On était juste là pour passer le temps. A part faire des passes, on ne pouvait pas faire grand-chose. Le terrain, ça a toujours été le problème pour nous. Il y avait un terrain où les pros jouaient, mais on n’avait pas le droit de s’y entraîner. On était devant les écoles, on s’entraînait parfois même sur l’asphalte. On faisait des courses. Ce n’était pas évident, mais c’est comme ça. Pour les générations avant nous, c’était encore pire. Pour ma génération, on a eu la chance de rejoindre le stade avec le synthétique et tout ça à l’âge de 14-15 ans donc c’était déjà mieux. Mais c’était compliqué. Mais c’est bien de l’avoir vécu parce qu’on voit les choses différemment maintenant ».

 

Il est aussi revenu sur l’organisation du championnat géorgien : « Il y a 10 équipes, ce n’est pas un championnat professionnel, il est semi-professionnel. Je suis parti de Géorgie à l’âge de 18 ans, du coup j’ai fait seulement deux matchs avec l’équipe professionnelle. Avant ça j’ai joué, comme ici en Crabos, Espoirs… J’ai joué 4 années comme ça ».