Leonardo Ghiraldini : “Il aurait sûrement fallu prendre ces décisions plus tôt mais c’est compliqué à gérer”

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, notre talonneur, Leonardo Ghirladini, s’est confié sur comment il vivait la situation avec ses parents et son frère en Italie et les nouvelles qu’il en avait : “Cela a débuté par des premiers cas de personnes atteintes et une prise de conscience progressive. Elle a peut-être été plus lente qu’ici, car nous connaissions justement l’expérience de l’Italie et les conséquences dramatiques. C’est parti avec des Chinois venus en Italie et testés positifs. Puis les contrôles ont augmenté, il y en a eu beaucoup et on a constaté que les gens étaient nombreux à être touchés, notamment dans le nord, alors que certains n’avaient pas de symptômes. Le nombre de morts a augmenté chaque jour. Les écoles ont fermé, les commerces à partir de 18 heures, puis tout a carrément fermé la semaine suivante. C’est le cas depuis une dizaine de jours. Il aurait sûrement fallu prendre ces décisions plus tôt mais c’est compliqué à gérer. J’ai beaucoup discuté avec mes parents, mon frère ou mes amis. La situation semble en bonne voie, c’est l’impression qu’ils me donnent. Ils m’ont dit que, depuis le confinement total, il n’y a personne dans les rues. C’est le désert, les gens ont fait l’effort de rester chez eux, d’acheter des provisions pour tenir tout ce temps. Pour eux, c’est irréel. C’est ce qu’on a commencé à vivre en France. Cela fait bizarre d’entendre le président Macron dire que l’on est en guerre. Notre génération n’a pas connu de confits comme les précédentes. On voit les frontières se fermer… S’il faut en passer par là, chacun doit être responsable et respecter les consignes“.
