Christophe Urios : “Il n’y a pas eu de phase d’observation entre staff et joueurs. Il y a eu une espèce de confiance mutuelle très rapide, cela a matché vite”

     

    Dans une interview qu’il avait accordé à La Dépêche avant le confinement lié à l’épidémie de Covid-19, notre manager, Christophe Urios, revient sur le début de saison réalisée par ses joueurs : “C’est assez rare qu’il y ait autant d’écart sur une saison quand même. Même par rapport au troisième, c’est incroyable. Je ne l’avais pas imaginé comme ça évidemment. Quand j’ai rencontré les joueurs la première fois, le 25 mai, ils sortaient de leur terrible défaite à La Rochelle (12-81) et moi de cette fin de saison avec Castres. Nous étions, eux et moi, un peu K.-O. Mais très vite, j’ai senti que les mecs étaient revanchards. L’idée, c’était de dire : ‘Bon, nous sommes deux malades, nous n’allons pas passer pour des pitres deux ans d’affilée’ […] Il n’y a pas eu de phase d’observation entre staff et joueurs. Il y a eu une espèce de confiance mutuelle très rapide, cela a matché vite. De là à penser que nous allions être premiers, bien sûr que non. Mais il me semblait que nous étions capables de faire un très, très bon début de championnat. Je savais que c’était une année perturbée par la Coupe du monde, que nous pouvions avoir une opportunité par rapport à d’autres équipes […] Dans ma petite tête, je me disais : ‘Si nous passons Toulouse (1re journée, NDLR) – et je savais, pour plein de raisons, que cette équipe allait tout faire pour nous battre –, nous pouvons décoller’. Et c’est ce qui s’est passé. Après la première coupure, nous sommes repartis de la même façon. Nous avons pris confiance, les joueurs se sont révélés, rebellés, il y a eu une vraie adhésion. Je me suis aperçu très vite qu’il y avait de l’envie de faire des choses et de ne plus passer pour des cons. Après, nous sommes en mars….“.