Laurent Marti : “Il faudra aussi peut-être que le ministère des Sports comprenne qu’il faut nous aider, par des exonérations de charges ou des aides diverses et variées”

     

    Interrogé par l’AFP, repris par La Croix, notre président, Laurent Marti, s’est exprimé sur l’importance de trouver des moyens de faire des économies en cas de moindre rentrée d’argent, notamment par le partenariat : « Mais il faut arrêter de tourner autour du pot et de se mentir. La charge d’un club, à 80 %, c’est la masse salariale joueurs. Et déjà avant la crise, le rugby français dans sa globalité était déficitaire. Je pense que je fais partie de ceux qui l’ont assez dit et qui ont lutté vent debout pour que l’on ne touche pas au salary cap, et surtout qu’on ne l’augmente pas. Parce que chaque année, il y avait quand même des manœuvres pour essayer de l’augmenter directement ou indirectement et heureusement que cela n’a pas eu lieu. La première et principale variable d’ajustement, c’est la masse salariale joueurs. On ne va pas virer deux administratifs avec des petits salaires pour régler nos problèmes. Il faut faire les choses dans l’ordre: d’abord jouer la carte de la transparence, être à livre ouvert avec les joueurs et se battre nous sur le terrain, du président jusqu’au commercial, pour faire en sorte qu’il y ait le plus d’entrées d’argent possibles. Mais on ne va pas pouvoir faire de miracle. Si les entreprises souffrent, j’imagine que ce sera dur pour qu’elles nous donnent beaucoup d’argent. Il faudra aussi peut-être que le ministère des Sports comprenne qu’il faut nous aider, par des exonérations de charges ou des aides diverses et variées et à nous ensuite de rentrer le plus d’argent possible et aux joueurs de comprendre que ce sera peut-être ça ou des clubs qui disparaissent ».