Rémi Lamerat : “Nous avons fait énormément de progrès ces dernières années et la majorité des professionnels travaillent maintenant en bio à Bordeaux”

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, notre trois-quart centre, Rémi Lamerat, s’est confié sur la prise de conscience du monde viticole sur l’importance que pouvait avoir le fait de travailler en bio : “Le bio est maintenant bien valorisé dans les circuits de consommation et cela a permis de récompenser les gens qui travaillent bien. C’est donc possible de produire seulement du vin biologique et il a tendance à être très présent dans les régions plus réceptives que chez nous à Bordeaux. Ici, c’est un peu plus compliqué car on a le champignon de la vigne. C’est dû au climat océanique qui amène beaucoup de précipitations. Nous avons moins de vent que dans certaines régions où il fait chaud et où donc le champignon ne parvient pas à s’installer. On va dire que pour tout ce qui concerne les traitements, et c’est bien entendu la partie fondamentale, de l’équation biologique, c’est plus facile dans le Languedoc, même s’ils ont d’autres problématiques notamment sur le travail du sol. Malgré cette difficulté supplémentaire, nous avons fait énormément de progrès ces dernières années et la majorité des professionnels travaillent maintenant en bio à Bordeaux. Non pas pour avoir le label mais car tout le monde a compris que cela pouvait amener de la qualité tout en préservant le terroir pour les années futures“.
