Midi Olympique met en avant les réussites de cette saison

Dans ces colonnes, Midi Olympique dresse un bilan de cette saison inachevée pour notre club de l’UBB. Ils ont décidés de mettre en avant quelques membres clés de cette saison. Pour commencer, ils soulignent l’apport du nouveau manager, Christophe Urios : “Difficile de dire que Christophe Urios n’a pas fait basculer l’UBB dans une autre dimension. Il est toujours délicat d’analyser l’influence exacte d’un entraîneur. Il y a bien sûr son discours et son sens de la formule. On peut parler de sa rigueur ‘militaire’ (il le revendique), de son sens de l’organisation des semaines de travail, de son osmose avec son staff, Fred Charrier notamment. Mais on se souvient des mots d’Alexandre Roumat dans ces colonnes : ‘Avec lui on joue les matchs en fonction de l’adversaire’. Et si c’était ça la ‘patte Urios‘ ? Une façon d’appliquer la bonne stratégie au bon moment à l’opposé de ceux qui ont un schéma préétabli. Vrai travail tactique, et cœur de métier de coach“.
Ils retiennent aussi l’apport des recrues, notamment Scott Higginbotham et Santiago Cordero : “A Bordeaux, le recrutement des ‘vedettes’ étrangères a parfois déçu. Mais le cru 2019 est une réussite avec les arrivées de l’allier Santiago Cordero, curieusement dispensé de Mondial par le sélectionneur des Pumas, et du numéro 8 Scott Higginbotham, ancien wallaby de 33 ans. Deux pioches magnifiques de Laurent Marti“. Mais ce ne sont pas les seuls nouveaux joueurs qu’ils distinguent. Il y a aussi notre demi de mêlée, Maxime Lucu : “Maxime Lucu est arrivé à Bordeaux presque sur la pointe des pieds. A 26 ans, sans avoir jamais joué en Top 14. L’ancien demi de mêlée du Biarritz Olympique a vécu une ascension assez bluffante, au point d’être appelé par Fabien Galthié dans le groupe élargi du XV de France. Au 1er mars, il ne comptait pourtant que 8 titularisations en Top 14 (car Lesgourgues est toujours très compétitif). C’est simple, à Bordeaux, Lucu a rendu le départ de Baptiste Serin presque indolore… c’est dire !“.
Pour finir, ils soulignent les performances de deux joueurs de l’effectif, Vadim Cobilas et Semi Radradra : “Ils sont les deux atouts maîtres de l’UBB. Le Fidjien Semi Radradra a fait des différences individuelles spectaculaires. Il est un atout offensif presque sans équivalent sur la planète. A cause du Mondial, il n’a pourtant été titulaire que six fois en Top 14 (pour cinq essais). Mais dans un collectif qui fonctionne et entouré de partenaires en pleine confiance, sa dimension est incomparable. Moins célébré médiatiquement, le pilier droit Vadim Colibas se taille un chemin assez remarquable. A 36 ans, il a encore débuté quinze matchs de Top 14. Une longévité et une constance qui ne lassent pas de nous impressionner“.
Et vous, qui retenez vous dans cette saison de l’UBB ?
