Christophe Urios : « Les matchs de phases finales, c’est one-shot. Tu le joues pour gagner, peu importe la façon »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur le caractère différent des matchs de phases finales, tels que le quart de finale de Challenge Cup qui attend l’UBB ce samedi : « Les phases finales, c’est la fin de l’aventure. Il faut qu’elle se termine le plus tard possible, mais on a vécu tout une année avec des choses positives, des choses parfois négatives, des moments durs et ça vient un peu clôturer tout ça. C’est le moment festif. Il se trouve que finalement on n’a fait qu’un match, et on a un match incroyablement important pour nous, pour l’histoire du club aussi. L’important c’est de basculer. Ce que je m’efforce de dire, c’est qu’un match de phase finale, ce n’est pas un match de championnat. Si on prépare le match d’Édimbourg de la même façon que Brive, Castres, Clermont, ou Lyon, je prends les 5 derniers matchs que l’on a préparé, ça ne suffira pas pour les battre. Les matchs de phases finales, c’est one-shot. Tu le joues pour gagner, peu importe la façon. Ce n’est pas important. S’il doit être spectaculaire, on fera un match spectaculaire, ce n’est pas un problème, mais si c’est un match serré, fermé, avec beaucoup de jeu au pied, il faut que l’on soit capables de l’accepter. Ce n’est pas un problème. On veut gagner le match contre une équipe qui est plus prête que nous. Il faudra donc jouer avec des artifices un peu différents, que notre esprit prenne le relais, et que les joueurs d’expérience passent devant. C’est mon boulot cette semaine de faire basculer les mecs vers un match décisif, important. Tu gagnes, tu continues, tu perds, tu n’es pas en vacances, mais tu passes à une autre compétition« .