Interrogé au micro d’ARL, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, s’est confié sur l’importance de ne pas être obnubilé par le fait de vouloir écrire l’histoire du club : « Il faut essayer de rester focaliser sur ce qui va se faire, sur comment on va réussir à gagner les matchs. La seule charge que l’on peut avoir, c’est de se dire que la compétition peut se finir et on ne le veut pas. Parler d’histoire, c’est quelque chose qui nous anime, mais que l’on a laissé très loin sur le début de saison, pour lequel on travaille tous les jours et qui sera la résultante de ce que l’on va faire sur le terrain et des résultats qu’il y aura. Il ne faut pas ressasser ça sans arrêt. C’est quelque chose qui nous anime, qui est dans le groupe, mais sur ce match en particulier et les matchs qui vont suivre sur la Champions Cup, ça sera des choses qu’il faudra réussir à mettre un peu de côté parce qu’il ne faut pas être que dans le rêve d’écrire une histoire. On en a beaucoup moins parlé cette semaine qu’avant Édimbourg. La semaine dernière, on est  tous sortis du match un peu frustré, pas content de comment on jouait. On sait que l’on a beaucoup de choses à améliorer. On gagne et c’est tant mieux, mais sans prétention aucune, on sait que l’on doit avoir plus d’écart sur un match comme ça. Sur les trois matchs que l’on a joué contre Édimbourg, c’était peut-être le plus facile, mais on arrive à mettre le doigt sur ce qui ne marche pas. Il va peut-être falloir réussir à accepter que l’on n’est pas encore au même niveau qu’à la fin de saison dernière et peut-être parfois passer par un ruck de plus pour amener l’action au bout, plutôt que de se jeter les ballons et croire que ça va passer. Sur des matchs comme ça, c’est dur de croire que… »