Nans Ducuing : « Le jour du match, j’ouvre mon sac, je prends mes crampons, je prends mon Adidas en 46 et j’avais un énorme Colombin dans la pompe »

 

Dans le cadre de l’émission 2v1 coanimée par Benjamin Kayser et François Trillo, Nans Ducuing est revenu le bizutage qu’il a subi pour ses première capes en équipe de France :

Comme tous les joueurs on avait été bizuté, on avait dû faire un petit spectacle avec Vincent Rattez devant tout le monde. On avait chanté une petite chanson mais le bizutage que j’ai eu l’honneur d’avoir que moi-même, c’était le troisième match. J’étais titulaire à l’aile et je venais de recevoir des nouveaux crampons Adidas. J’étais tout content et toute la semaine il y en a qui me faisaient des blagues et moi je comprenais pas. Le jour du match, j’ouvre mon sac, je prends mes crampons, je prends mon Adidas en 46 et j’avais un énorme Colombin dans la pompe. Une odeur bien sûr nauséabonde et j’étais là mais c’est pas possible. C’était ma seule paire de vissés, donc première sélection, première titu, j’étais en panique. Le jour du match, j’étais là mais qui c’est qui a pu faire ça quoi. On sort pour faire la balade et je sonne tout le monde : « Putain les mecs j’ai une énorme merde dans le crampon quelqu’un a quelque chose à me prêter, et tu sais pas qui c’est ? Forcément personne me dit qui c’est. Donc il faut savoir que ma première sélection en Équipe de France, je devais être le seul des 30 à jouer en moulées, j’ai dû mettre l’autre paire et je me disais pourvu que je fasse pas un Candeloro à glisser partout aux quatre coins du terrain. J’ai appris après le match que c’était un petit cadeau de bienvenue en Équipe de France de Yoann Maestri qui m’a raconté comment il s’était procuré les clés de la chambre, comment il était rentré, comment il avait mis son churros donc c’était très plaisant. Incroyable, il avait du se retenir pendant deux-trois jours. Du coup les chaussures sont encore sur le balcon de la chambre en Afrique du Sud, je les avais laissées en cadeau, neuves et jamais mises, le femme de chambre a dû se dire mais qu’est-ce que c’est que ce chantier.