Jean-Baptiste Dubié : “Je voulais faire commercial et ça m’allait très bien parce que je savais qu’en travail perso, j’aurais pas eu énormement de boulot”

     

    Interviewé dans le podcast La Cravate, Jean-Baptiste Dubié est revenu sur sa scolarité et ses choix d’orientations :

    J’aimais bien l’école parce qu’il y avait les copains. J’ai jamais trop travaillé, j’ai mis du temps à m’y mettre, peut-être en vieillissant je deviens un peu plus travailleur mais pendant l’école, le collège, le lycée, j’étais partisan du moindre effort. J’avais des bonnes notes mais je me contentais d’un 11/20. Quand j’avais 9, ça me faisait chier et je me faisais engueuler. J’ai dû me mettre à travailler a partir de la seconde, c’est là vraiment où tu commences à travailler, où si t’apprends pas, tu prends des lattes. Premier trimestre de seconde, ça m’était jamais arrivé mais j’étais aux alentours de 10 de moyenne. C’est vrai que ça ma fait un peu peur parce que j’aimais pas avoir de mauvaises notes donc j’ai dû me mettre un peu au travail et quand on m’a demandé après “qu’est-ce que tu veux faire ?” j’ai regardé un peu, j’ai zieuté pour voir quelle était la quantité de travail dans chacun des bacs et j’ai dit je veux faire un bac technologique. On me dit “il faut que t’aies une raison”, moi j’ai un oncle qui est commercial, je veux faire commercial, je pensais à mon oncle Joël, mes trois oncles je crois, tonton Joël, tonton Roland et tonton Serge, les trois frères de ma mère, ils étaient tous commerciaux. Il y en avait un qui vendait des jambons l’autre vendait du plâtre, celui du jambon j’adorais, il me ramenait tout le temps du jambon. Du coup, je voulais faire commercial et ça m’allait très bien parce que je savais qu’en travail perso, je n’aurais pas eu énormément de boulot. Les professeurs, ils étaient effarés, ils disaient à mes parents il faut pas qu’il fasse ça. Il faut qu’il fasse un bac général, qu’il aille en éco ou en langues, il aime le français, peut-être qu’il fera un bon philosophe, on ne sait pas. J’ai dit non et mes parents m’ont laissé là-dedans.