Interviewé dans le podcast La Cravate, Jean-Baptiste Dubié est revenu sur son besoin de se dépenser enfant, ce qui l’a amené à pratiquer plusieurs sports en même temps :

On est resté six ans à Pamiers, c’était par le travail de mon paternel qui était amené à muter. C’était six belles années à Pamiers où on habitait en ville. J’étais à l’école privée Notre-Dame, pas parce que j’étais un branleur mais parce qu’elle était à côté, j’ai attaqué le rugby là-bas et on est resté six ans. J’avais 10 ans quand on est arrivé à Mont-de-Marsan, l’année de CM2. À Pamiers, j’ai touché un peu à tous les sports. Pendant une période, j’avais tellement besoin de me dépenser, je faisais rugby, handball, judo la même année, et ski l’hiver. On a été obligé de m’arrêter parce que j’avais une tendinite aux adducteurs parce que je faisais trop de sport mais je me régalais. Le handball moi j’ai adoré ça parce que c’était assez similaire au rugby et puis c’est un sport d’intérieur, c’est sympa et il y avait le dojo de judo qui était aussi là. J’ai fait aussi six belles années de judo où t’apprends la rigueur, tu apprends le respect. J’ai fait de la compétition, je m’en souviens plus trop mais mes parents me racontaient que tu es tout seul et que j’étais dans ma bulle, hyper sérieux, je faisais des combats et je gagnais. J’avais pas mal de médailles, je n’étais pas trop mauvais. Tu faisais la compétition, c’était top et chaque année tu passais devant les maîtres pour pouvoir valider tes ceintures. J’ai arrêté mais je pense que ça aurait été sympa de continuer jusqu’à la ceinture noire. À Mont-de-Marsan quand je suis arrivé, je n’ai pas retrouvé, je suis reparti faire du handball, j’ai fait un entraînement, l’équipe était moyenne du coup rugby à bloc, et là j’ai rencontré mes amis d’enfance qui sont toujours là et je les appelle tous les jours.