Sydney Djiropo : “J’ai eu la chance d’être formé à Bègles pendant 13 ans. Très tôt on nous a dit que c’était important de continuer les études et de se préparer à avoir un projet à côté”

     

    Invité des studios de France Bleu Gironde, pour participer à l’émission 100% UBB, Sydney Djiropo, passé par le centre de formation de l’UBB et actuellement président de l’association Visions Mêlées, est revenu sur l’importance du double projet dans la formation des jeunes rugbymen : “J’ai eu la chance d’être formé à Bègles pendant 13 ans. Très tôt on nous a dit que c’était important de continuer les études et de se préparer à avoir un projet à côté, certains d’entre nous étaient accompagné par l’IUT Tech de Co, ou à la faculté ou dans d’autres parcours, mais c’était vraiment important. Quand j’étais jeune, on nous a parlé de ces opportunités que peuvent présenter ce double projet. J’ai ensuite joué pas mal en Fédérale 1 et Fédérale 2 donc dans le monde amateur et c’est là que j’ai vraiment pris conscience de cette chance d’avoir préparé cela. Quand on est jeunes, on ne s’en rend pas compte. Le fait d’avoir un projet à côté en étant encore joueur. Ca peut créer des opportunités et ouvrir des portes. C’est là qu’il faut en profiter et le faire avant que ça soit trop tard. Malheureusement, certains ne le font pas. Quand on arrive en fin de carrière, on a tendance à commencer à chercher des voies de reconversion, mais c’est un peu plus compliqué que lorsqu’on le fait à 18-19-20 ans. Ce sont des choses qui sont très importantes pour moi et c’est aussi l’objet de notre association, mais je pense qu’aujourd’hui le club, notamment avec des personnes comme Frédo (Garcia), en ont tout à fait conscience et le font bien comprendre aux jeunes. Ce monde sportif professionnel est quand même assez précaire donc c’est important de continuer à porter ce message. On ne le perçoit pas toujours de la façon dont il le faut quand on est jeune et que l’on a 20 ans. J’ai aussi été à leur place avant. Mais on continue et ça donne de belles histoires lorsqu’on voit des personnes qui arrivent à s’épanouir au-delà de 33-35 ans. Même si sportivement on arrive en fin de carrière, la vie n’est pas terminée pour autant. C’est important d’avoir quelque chose à côté“.