Blair Connor : “Ca me met trop en colère les mecs qui restent au sol sans raison. Ca ne donne pas une bonne image”
Invité du podcast réalisé par notre ancien troisième ligne, Hugh Chalmers, Les 7 familles de Chalmers, notre ancien ailier australien, aujourd’hui retraité, Blair Connor, s’est confié sur ce qui l’énervait le plus dans le rugby actuel : “Le truc qui m’énerve le plus, c’est comme les gens sont devenus de plus en plus mous, et comme ils font exprès de se faire mal. Je déteste ça, j’ai horreur de ça. On m’a toujours appris que la règle c’était de rester au sol, si on ne pouvait pas se relever. Si tu prends un coup sur la tête et que tu te lève, c’est que ça va. Maintenant, les joueurs utilisent les règles pour essayer de donner un avantage à leur équipe. Pour moi, c’est une mauvaise image. Personnellement, faire semblant d’être blessé en tant que personne, c’est embarrassant. Les gros costauds qui se font littéralement effleurer le menton et qui sont au sol comme si c’était la fin, comme s’ils avaient eu un K.O. et qui sont de retour 5 minutes après et font qu’il faut regarder le ralenti… La règle que j’aimerais voir, c’est que si tu vas au sol blessé, tu dois sortir du terrain. Je pense qu’avec les nouvelles règles, on a essayé de protéger à tout pris le bien-être des joueurs, donc si tu vas au sol blessé pour une quelconque raison, il faut que tu sortes du terrain. Il faudrait que l’on sorte se faire examiner pendant 10 minutes et on verra combien de mecs iront au sol après ça. Je suis sûr qu’il y en aura pas mal qui n’auront plus autant de blessures. Dès que tu restes au sol plus de 20 secondes, tu sors 10 minutes […] Si on est obligé d’arrêter le jeu et que le kiné doit intervenir, tu sors directement. Ca me met trop en colère les mecs qui restent au sol sans raison. Ca ne donne pas une bonne image et ça dure 2 fois plus longtemps parce qu’on regarde tous ces ralentis. On apprend aux jeunes joueurs à être des chochottes. Ce n’est pas honorable de prétendre d’être blessé et le rugby est construit sur l’honneur“.