Interrogé par le site officiel de l’UBB, notre ancien troisième ligne et capitaine, Matthew Clarkin, a livré son avis sur les critiques exercées sur le nombre d’étrangers dans l’équipe à l’époque : “Je m’en souviens très bien. C’était sorti particulièrement la semaine de la finale, certains avaient sorti qu’on avait trop d’étrangers. Ça m’a doublement touché, d’abord parce que, déjà à l’époque je me sentais français (il a réalisé toute sa carrière pro en France, 5 ans à Montauban puis 6 saisons à l’UBB NDLR). Ensuite vis à vis de l’équipe, c’était mon équipe, et que les mecs viennent de Saint Médard en Jalles ou des Fidji je m’en foutais pas mal ! Tout ce que je voulais c’était des mecs investis et obsédés par l’idée de défendre notre maillot, notre club, avec un objectif commun. Je le répète, ça a pris du temps, il y a avait eu du turnover dans l’effectif, et malgré la qualité des joueurs, on n’était pas une équipe. Alors on a beaucoup travaillé la cohésion, le groupe, le vivre ensemble. C’est ce dont je suis le plus fier avec du recul. Mais pour revenir aux critiques, au final on les a exploitées à notre avantage. Donner une bonne image de notre équipe a fait partie des ingrédients de notre préparation pour les phases finales. e, j’avais dit au mecs : ‘On s’en fout d’où on vient, on veut aller ensemble en Top 14’. Rien qu’à leur regard, j’ai senti la force de l’équipe“.