Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est confié sur l’état d’esprit de son équipe : “Je trouve que l’on a changé. C’est ma troisième présaison, même si l’année dernière était tellement particulière. C’est la première fois que je ressens cet esprit. La première année, il y avait beaucoup d’excitation, mais en même temps, on ne savait pas trop où on allait. Il n’y avait pas les internationaux, il manquait beaucoup de monde. L’année dernière, la préparation a été tellement étonnante qu’on ne ressentait pas grand-chose. Mais la saison dernière nous a permis de prendre confiance en nous et d’aborder cette présaison, tant sur le plan du groupe, que sur le plan individuel, avec beaucoup d’envie. Je ressens ça, mais après il faut le mettre en application sur le match. Je ressens de l’appétit […] On avait une réunion importante pour nous, qui s’appelle la ‘vision’ et on en a parlé, notamment quand on a confirmé les leaders. On a dit que la fin de saison dernière, on avait apprécié que les leaders soient capables de porter l’équipe. On ne peut pas nous la porter tout le temps, ce n’est pas possible. Ce n’est pas ça une équipe de haut-niveau et ils l’ont compris. Mais le message qu’on voulait faire passer avec le staff, c’était qu’il fallait que tout le monde se rende compte du travail des leaders. C’est tellement facile de critiquer une décision, un état d’esprit, quand tu te caches et que tu es un suiveur. Les leaders, à un moment donné, ils sont toujours seuls face à leurs responsabilités, que ce soit le staff ou les joueurs. Je voulais leur faire comprendre. Dans une équipe de haut-niveau, on doit tous être avec des comportements de leaders, même si tu n’en as pas le statut. C’est ce que je ressens aujourd’hui“.