Interrogé par ARL, le manager de l’UBB, Christophe Urios, s’est confié sur l’apport que pourrait avoir la coupure due à l’élimination en Coupe d’Europe : « Si on prend l’exemple de Toulouse l’année dernière, ils ont fait doublé, ou nous qui avons été capables de mener de front les trois compétitions et on a réussi à aller en demi-finale, c’est une dynamique qui s’installe et qui fait que la fatigue tu ne la sens pas, que ton rugby et ton état d’esprit progresse. Ce n’est pas un inconvénient de la faire. Mais ce n’est pas non plus un inconvénient de ne pas la faire, ça dépend comment tu gères cette période-là, ça peut être long, on a 15 jours à partir de la semaine prochaine. Ca va être long, mais je crois que ça va nous faire du bien. On va le prendre du bon côté, ça va nous permettre de régénérer, de récupérer des blessés encore et de bien préparer la fin de saison. Je ne peux pas dire si c’est un avantage ou un inconvénient, ça dépend des dynamique. J’ai tellement vécu des moments où tu penses que tu vas éclater et finalement tu arrives à enchaîner les matchs de façon incroyable sans sentir la fatigue. Mais en même temps c’est bien d’avoir des espaces comme ça, même si tu peux t’endormir, perdre une dynamique… La chose certaine, c’est que nous dans l’état actuel de la saison, on le prend plutôt comme une opportunité. Ce qui est important pour arriver à la performance en fin de saison, pour se qualifier et être au plus haut niveau, c’est le groupe et j’entends les fondamentaux de notre jeu. Après, il faut avoir les meilleurs joueurs qui portent le collectif. On a besoin de retrouver une dynamique collective. On est dans la recherche de cette atmosphère collective, de cette qualité collective, qui fera que plus tard, nos meilleurs joueurs seront les meilleurs. On n’en est pas là encore aujourd’hui. On a besoin de confirmer ce que l’on a fait à Montpellier sur la force collective de l’équipe« .