Christophe Urios : “Si j’étais à la place des Racingmen, ils ne sont pas fous, ils vont chercher à nous faire douter”

     

    Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, a dressé un bilan de la phase régulière de son équipe : “Sur les 13 matchs, on en a gagné 3, donc il y a une inconnue, après le match de Perpignan, il y a une inconnue, une incompréhension plutôt. Quand tu abordes des matchs comme ça, qui sont important, où tu joues ta saison, c’est bien de ne pas avoir de doutes. On est capables de tout, de battre le Racing, de faire une fin de saison incroyable, mais comme de se faire éliminer contre le Racing. Si j’étais à la place des Racingmen, ils ne sont pas fous, ils vont chercher à nous faire douter, comme à chaque fois qu’ils sont venus chez nous, dans le combat, dans l’occupation du terrain, dans l’agressivité, dans l’idée de plaquer dur. Ils ont suffisamment de joueurs de haut niveau pour faire des différences. Je sais que l’on est capables de le faire, qu’on l’a déjà fait, mais il faut le faire. Je ne suis pas sûr que ce soit l’identité de notre jeu qui se soit perdu, je pense que c’est plutôt notre tempérament qui s’est un peu dilué. Quand je vois les entraînements, je ne vois pas une équipe qui ne sait pas ce qu’elle fait. On est un peu dilué dans le groupe, on est pas tout le temps ensemble, pas quand c’est dur. Un match de phase finale, c’est très dur parce qu’il n’y a pas de revanche, de deuxième phase, de match retour. Il faut se préparer à ça. Comme on a été capable de le faire contre Lyon, ou surtout à Montpellier, c’est ça qui me rend confiant et les idées claires. Ce qui me fait flipper, c’est le comportement que l’on a eu à Perpignan. Du moins ça ne me fait pas flipper parce que c’est la vie, mais maintenant il faut se serrer, être ensemble, prêts à souffrir pendant 80 minutes. C’est à dire contrôler notre jeu tout le temps. Est ce que c’est la partie technique ou mental, je pense que c’est mental. Quand tu récupères des joueurs qui ont été blessés longtemps, on est en retard, mais le fait de jouer ces matchs, ça doit compenser. Rappelez vous de la conférence de presse après le dernier match à domicile contre Toulouse, où on avait été catastrophique sur notre jeu. Ca ne nous a pas empêché de faire une phase finale de haut niveau. Notamment une demi-finale de très haut niveau. Finalement ce qui nous fout dedans, ce n’est pas 50 000 matchs, c’est 3 (Pau, Toulon, Perpignan), je ne compte pas le premier de Biarritz parce qu’on a mal démarré la saison. Ce n’est pas beaucoup, mais à un moment donné, il faut savoir ce que l’on veut. Est-ce que qualifié ça nous suffit, qualifié à Chaban ça nous suffit ? Je ne suis encore dans les bilans, je ne sais pas encore, la seule chose que je sais, c’est que ces 3 matchs nous plombent. J’avais dit après le match de Pau que ça serait une défaite que l’on allait traîner“.