Marie-Alice Yahé : “On a l’impression qu’ils sont rentrés dans une position où il n’était plus maître de son équipe, mais où c’était le groupe qui était supérieur à lui”

     

    Présente sur le plateau du Canal Rugby Club, Marie-Alice Yahé, l’ancienne demi de mêlée internationale, désormais consultante pour Canal +, est revenu sur le départ de notre manager, Christophe Urios : “On a un peu l’impression qu’il s’est fait lâcher par son groupe. Ce qui a fait sa force quand il est arrivé, c’est qu’il a changé un discours, une équipe, il leur a appris beaucoup de choses, toute son équipe l’a suivi. Ils ont presque autant joué pour les résultats que pour lui au départ. C’est ce qu’on avait l’impression de sentir. Ils croyaient en son projet autant qu’en la personne. Après avec ses déclaration dans la presse, mais qui sont d’un naturel, quand on a été joueur, se faire ‘gronder’ par un manager, ça peut arriver. Ca arrive, que l’on réponde ou pas, maintenant, c’est les proportions que ça a pris, le fait que ça ait été dans la presse et surtout qu’il se soit attaqué à des cadres du vestiaire et des cadres qui sont médiatiques. Que ce soit Woki, qui est carrément parti, même on ne dit pas que c’est que pour ça, on a bien senti qu’il y avait quelque chose. Il s’est attaqué à des cadres et quelque part, on a l’impression qu’ils sont rentrés dans une position où il n’était plus maître de son équipe, mais où c’était le groupe qui était supérieur à lui et qui était dominé par des cadres de l’équipe comme Matthieu Jalibert peut-être ou d’autres, qui du coup son passé au-dessus. C’est là que ça c’est scindé et ça se ressent. On a Laïrle qui est resté, Charrier qui est resté. Si c’était un problème de jeu pourquoi ne pas non plus enlever les entraîneurs. Ca prouve bien que c’était un problème humain“.