Laurent Marti : « J’ai senti qu’il fallait que j’agisse parce que sinon la situation allait se dégrader »
Invité de l’émission 100% UBB, sur les ondes de France Bleu Gironde, le président de l’UBB, Laurent Marti, est revenu sur le choix compliqué qu’il a du faire cette saison avec le licenciement de Christophe Urios : « Ce qu’il s’est passé, c’était dur à faire. Il ne faut pas croire que quand un président doit prendre ce genre de décisions, il le fait de manière facile. Mais je sentais qu’il fallait que je le fasse. Comme je l’ai déjà dit, en le faisant est-ce que je me disais que ça nous amènerait forcement en demi-finale, non, mais est-ce que je me suis posé la question de savoir si je ne le faisais pas, est-ce qu’on n’irait pas en demi-finale, réponse oui. J’ai senti qu’il fallait que j’agisse parce que sinon la situation allait se dégrader. Il n’était pas question d’avoir une saison de transition. A titre personnel, ça fait maintenant 16 ans que j’ai repris le club. On a la frustration de 19-20 qui est encore présente en nous, puisqu’on était largement premiers. On a perdu deux fois en demi-finale, des demi-finales que l’on pouvait gagner. Parler d’année de transition quand vous avez déjà subi tout ça, vous n’avez pas le sentiment de vous dire que vous avez le temps devant vous. On avait vraiment envie d’optimiser la saison […] La période abominable, ça a été de juin de l’année dernière, après le match de Perpignan, jusqu’au licenciement. On a eu une période que Christophe, comme moi, comme ses adjoints, comme les joueurs, comme tout le club, ont trouvé désagréable. Sinon, il y a eu de bons moments avant et après« .