Invité de l’émission de France Bleu Gironde, 100% UBB, notre entraîneur de la défense, Christophe Laussucq, s’est confié sur son rôle d’entraîneur de la défense : « En gros, comme dans tous les sports collectif, soit on a le ballon, soit on ne l’a pas. Moi j’interviens à partir du moment où on n’a pas le ballon et le rôle revient à l’entraîneur de l’attaque, une fois qu’on l’a récupéré. Je m’occupe de tout ce qui est défense et jeu au pied parce que tout est forcément lié. Si on veut être bon en défense, il faut aussi être efficace sur notre jeu au pied. Il y a des zones à éviter, un jeu à mettre en place avec une organisation. Dès que l’on joue au pied, c’est la défense qui intervient, jusqu’à la reconquête du ballon. C’est en grosse partie tout le jeu dans notre camp, jusqu’au jeu au pied. Quand l’adversaire est en position d’attaque dans notre camp, c’est aussi l’entraîneur de la défense qui intervient sur les systèmes offensifs de l’adversaire, ses points forts, comment le contrer et comment bien sortir de notre camp au pied. C’est pour ça que je m’occupe aussi du jeu au pied. Historiquement, on avait plutôt un entraîneur des avants et un des trois-quarts. Parfois c’était l’entraîneur des avants qui s’occupait de la défense, mais il y a quand même longtemps qu’il y a des spécialistes de la défense dans toutes les équipes professionnelles. Je n’ai pas connu de staff où il n’y avait pas quelqu’un qui était responsable de la défense. Forcément, je travaille aussi avec l’entraîneur des avants, parce que la défense en touche et à partir de touche, elle s’opère aussi avec les avants et leur entraîneur qui s’occupe du saut et de la partie purement conquête. C’est pareil avec Poux, quand il y a une mêlée avec introduction pour l’adversaire, la première des défenses, c’est notre mêlée. Comment on va gérer la mêlée, est-ce qu’on va la faire tourner, tout est assez imbriquée dans le jeu. Il y a beaucoup d’échanges au pied dans un match, donc il y a aussi forcément une connivence entre le jeu d’attaque et le jeu de défense. Quand l’adversaire nous tape dessus, ça fait partie de la défense, mais immédiatement on passe dans un jeu de contre-attaque et c’est quelque chose que je travaille avec Noel McNamara. Tout le monde travaille ensemble. Ce n’est pas comme au football américain où c’est vraiment clair, il y a une partie attaque et une partie défense. Dans une action de 2 minutes, il va peut-être y avoir 4 ou 5 changements de statuts. Tout n’est pas complètement mis dans des tiroirs comme dans d’autres sports« .