Maxime Lucu : « Quand j’ai vu que ça passait à côté, c’était une explosion »

 

Invité sur le plateau de TV7, pour l’émission Top Rugby, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, est revenu sur la fin de match plus compliquée vécue par l’UBB face au Stade Français : « On voulait continuer sur ce que l’on faisait très bien, sortir du camp. Ce qui nous a coûter cher contre le Stade Français, comme sur pas mal de matchs cette année, c’est qu’on leur a donné des fautes un peu trop facilement. Ces équipes là, on l’a vu avec La Rochelle ou le Stade Toulousain la veille, dès que l’on va en pénaltouche, elles sont armées pour marquer. C’était très difficile sachant que le Stade Français mettait les centres dedans, les arrières. C’était difficile à défendre. On savait qu’en donnant des fautes faciles dans nos 40 mètres, on allait avoir des ballons portés à défendre. C’est ca qui a coûté ces 20 minutes de doute. On n’avait pas été en danger jusque là et on avait le match bien en main. On était rentré dans le jeu du Stade Français en étant patients, pragmatiques, en ne faisant pas d’erreurs. Ces 20 dernières minutes nous ont montré qu’un match de rugby durait 80 minutes. On leur a donné des ballons trop faciles pour qu’ils reviennent dans notre camp« .

 

Il s’est aussi confié sur la façon dont il a vécu le dernier essai parisien avec la transformation ratée par Joris Segonds : « Avec un essai en coin, je me suis dit qu’on avait encore une chance de pouvoir gagner. Je connais très bien le poids de ces transformations l’ayant vécu il n’y a pas si longtemps. Il pleuvait, ce n’est jamais évident de buter à ce moment là du match, quand j’ai vu que ça passait à côté, c’était une explosion. J’ai des flashs de ce moment-là, mais on ne réalise pas forcément trop. On se laisse aller parce que ce sont des moments de liesse énormes, il faut en profiter. On a eu tellement de déception ces dernières années, qu’on est un peu partis tous dans tous les sens. C’était énorme à vivre, pour le public aussi avec des gens heureux. Ca permettait aussi de réaliser l’exploit que l’on avait fait« .