Yoram Moefana : « À chaque fois, je me demande ce que je pourrais dire de mieux, et j’essaie aussi d’être moins stressé »
Interrogé dans les colonnes de l’Equipe, notre trois-quarts centre international, Yoram Moefana, est revenu sur le travail qu’il effectue pour se sentir plus à l’aise en interview :
« Je le bosse en direct quand je fais une interview. Plus j’en ferai, mieux je serai. À chaque fois, je me demande ce que je pourrais dire de mieux, et j’essaie aussi d’être moins stressé. Au début, je l’était beaucoup. Je ne savais pas trop quoi dire. Je ne finissais pas mes phrases. Mais au fur et à mesure, j’arrive à me relâcher pour bien discuter. Quand je suis arrivé en métropole (à l’âge de 13 ans), je ne parlais pas très bien français. C’était de ma faute parce que je m’exprimais tout le temps en futunien à la maison. Heureusement, les copains du rugby me corrigeaient. J’ai pu m’améliorer grâce à eux et faire des phrases sans fautes. J’ai pris confiance. Je panique moins maintenant ».
Il s’est aussi confié sur la demande qui lui a été faite par le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru, de s’exprime plus au sein du groupe :
« Yannick et Noel McNamara (entraîneur de l’attaque) m’ont poussé à prendre plus la parole, donner mon avis, prendre des responsabilités, parler sur le terrain et à placer les gros pour qu’ils soient bien positionnés. Mais aussi aider le 10 durant les matches. Avant, je ne parlais pas du tout sur le terrain. Ce n’est pas encore parfait, car je l’oublie parfois lorsque je suis dans le jus. Je dois continuer car je sais que c’est vraiment important ».
Source: l’Equipe