Maxime Lucu : « On a fait un match d’équipe, un match de groupe. Et ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas fait un… »
Interrogé par Le Figaro, notre demi de mêlée international, Maxime Lucu, s’est confié sur la large victoire acquise face à l’Irlande à l’Aviva Stadium de Dublin :
« En tout cas, on s’est donné les moyens de le faire cette semaine. Il y avait énormément de tension, énormément de concentration. On savait qu’on jouait une très, très grosse équipe d’Irlande et qu’il fallait, pour espérer la battre, une stratégie claire et, surtout, les petits détails qui nous ont manqué en Angleterre. On l’a préparé pour réaliser un match comme celui-là. De là à dire qu’on allait gagner aussi largement, je ne pense pas… Mais on s’était donné les moyens de les mettre à mal, d’exploiter leurs failles, même si elles étaient minces. On a appuyé dessus et on a fait un match d’équipe, un match de groupe. Et ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas fait un… ».
Pour lui, cette rencontre peut être considéré comme un match référence, ce qu’il manquait aux Bleus depuis quelques temps :
« On peut dire un match référence dans ce qu’on avait mis en place dans la stratégie, dans le système défensif aussi, secteur où on avait été décriés. On a répondu présent là-dessus, sur la discipline et sur la vitesse des rucks aussi. On savait l’Irlande maîtresse dans ce domaine-là et on se savait attendus. On est parvenu à avoir des rucks plutôt rapides, ce qui nous a permis de mettre notre jeu en place. Notre paquet d’avants a été excellent, immense… On était venu écrire quelque chose en tant que groupe et on savait qu’on allait souffrir. Mais, en fait, on n’a jamais été inquiétés, sauf quand Antoine (Dupont) s’est blessé. Il y a eu un moment de doute, cinq minutes de flottement. Mais la mi-temps nous a remobilisés. On a vu Antoine en pleurs dans les vestiaires et on a décidé de le faire pour lui, parce que c’est quelqu’un qui donne beaucoup pour le groupe. On a essayé de le rendre un peu plus heureux à la fin du match avec cette victoire ».
Source: Le Figaro