Maxime Lucu : « Je n’ai pas l’habitude de marquer, mais cette année, ça fait du bien »
Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre demi de mêlée international, Maxime Lucu, est revenu sur ses nombreux essais inscrits cette saison :
« Je suis souvent à un essai ou deux par saison. Je n’ai pas l’habitude de marquer, mais cette année, ça fait du bien. C’est une sensation vraiment énorme quand tu n’as pas l’habitude comme Louis ou Damian d’y aller deux fois par match. Quand tu y es de temps en temps, ce sont des sensations énormes de plaisir. J’essaie de travailler un peu plus ça, d’être un peu mieux placé, d’analyser un peu mieux mes courses de soutien, comme peuvent le faire beaucoup de demi de mêlée. C’est quelque chose que j’essaie d’amener, mais c’est aussi le jeu offensif que l’on produit cette année et notamment avec le nouveau staff qui permet d’être dans des situations beaucoup plus favorables. Ca change un peu du quotidien que j’ai depuis dix ans où je marque un ou deux essais par an. J’espère que ça ne va pas s’arrêter là. Ce sont des sensations top ».
Il a aussi jeté un regard sur sa carrière, lui qui n’aurait jamais pensé arriver à un tel niveau :
« Je ne pensais jamais que j’allais faire rugbyman professionnel. Mon objectif premier, c’était de jouer dans mon village. Je voyais mon père jouer avec le maillot du village donc avec mon frère on voulait jouer dans cette équipe, c’était en Fédérale 3. J’ai eu l’envie quand mon frère est passé professionnel. J’allais au stade le voir et je me suis dit que ça donnait envie de vivre ces moments-là. Jamais petit j’aurais imaginé vivre les moments que j’ai vécu dernièrement. Des fois on banalise un peu trop d’être en équipe de France ou de vivre des demi-finales ou des finales avec le club. Chaque moment est unique et c’est pour ça que quand je vais à Chaban et que je vis des moments comme ça, j’en profite à fond parce que ça peut être les derniers. Tu peux avoir des blessures ou des choses comme ça. Tu ne peux pas savoir si tu vas revivre des phases finales ou autre. Chaque moment est important et maintenant j’arrive à plus profiter de ces moments-là que quand j’ai commencer ».