Ben Tameifuna : « Je suis d’accord avec le président et Yannick, on ne peut pas gagner un titre avec une touche comme ça, c’est vrai. Mais j’ai confiance, on va s’améliorer »
Interrogé par l’Equipe, notre pilier droit, Ben Tameifuna, est revenu sur l’irrégularité dont peut faire preuve l’Union Bordeaux-Bègles dans le secteur de la touche cette saison :
« Elle a eu des hauts et des bas. Ce n’est pas vraiment mon domaine (rires), les annonces, tout ça, je laisse ça aux deuxième et troisième-lignes, ils ont leur stratégie, j’essaie juste d’y faire mon boulot, sur les lifts ! Mais c’est lié aux changements dans les compositions d’équipe. On essaie de se pencher là-dessus tôt dans la semaine. C’est un point qu’il faut vraiment améliorer mais, pour ce quart, on a une stratégie solide, parce que le Munster est très bon en touche. Je suis d’accord avec le président et Yannick, on ne peut pas gagner un titre avec une touche comme ça, c’est vrai. Mais j’ai confiance, on va s’améliorer ».
Il s’est aussi confié sur son début de saison, qui l’a vu commencer en douceur et manquer une partie de la saison à cause de la sélection :
« J’ai commencé lentement cette saison. J’étais avec les Tonga pendant l’été, pour jouer la Coupe des nations du Pacifique, et Yannick m’a accordé mes vacances sur les cinq ou six premières semaines de la saison. Quand je suis arrivé, je revenais de matches avec les Tonga, où on faisait nos mêlées d’une manière différente. Je ne me suis pas adapté assez rapidement à l’UBB. Mais je sens qu’on s’améliore à chaque match, c’est plus stable ces derniers temps. Puis, il y a eu la tournée de novembre et au début du mois de janvier. J’ai eu des soucis de famille. J’ai perdu ma sœur. J’ai pu passer sept jours aux Tonga pour les funérailles, avec la famille (en janvier). Ça fait partie de la vie. Quand tu touches le fond comme ça, tu n’as plus qu’à répondre après. C’est ainsi. Je ne peux que mettre ça derrière moi maintenant, pour me concentrer sur le futur de l’équipe, donner mon meilleur pour le club ».