Matthieu Jalibert : “Avant le match, on s’était dit que si on devait mourir, on allait mourir avec nos armes et avec nos idées de rugby”

     

    Interrogé par l’Equipe, notre demi d’ouverture international, Matthieu Jalibert, est revenu sur sa prestation face au Stade Toulousain en demi-finale de Champions Cup :

    “Honnêtement, j’ai du mal à me remémorer le match. J’ai voulu être fort sur les basiques, sur le plan qu’on avait établi. Je pense que j’ai eu très peu de déchets aujourd’hui (dimanche). Je suis content aussi. Les gros ont fait du travail, un travail magnifique. C’est plus facile comme ça de jouer à la charnière. Peu importe le niveau du numéro 10, ça a toujours été comme ça, si les avants sont dominants, c’est plus facile. On a plus de confort pour faire les choix. Donc oui, je suis content, à titre individuel, de mon match”.

    Il s’est aussi confié sur son association avec Maxime Lucu, à la charnière de l’Union Bordeaux-Bègles au cours de cette rencontre :

    “Avant le match, on s’était dit que si on devait mourir, on allait mourir avec nos armes et avec nos idées de rugby. On voulait se faire plaisir, jouer libéré. Pas forcément être trop pris sous la pression, à faire un jeu de dépossession qui n’est pas forcément ce qu’on aime. On voulait tenir le ballon, tenter des choses. Je pense que face à ce genre de défense, avec l’expérience qu’ils ont, c’est important aussi d’avoir un peu d’imprévisibilité pour essayer de les faire douter, de les mettre sur le reculoir. Aujourd’hui, c’était un jour où beaucoup de choses nous ont réussi. Encore une fois, sans le travail de nos gros, ça aurait été plus compliqué”.