Laurent Marti : “Nous étions devenus champions d’Europe, c’était important, qu’il arrive dans un contexte d’un club qui a gagné sans lui et où c’est à lui de se mettre au diapason du club”

     

    Invité des studios de TV7, pour participer à l’émission Top Rugby, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, s’est confié sur la difficulté du recrutement :

    “C’est un exercice vraiment difficile pour trois raisons : la concurrence, le fait que les gros joueurs dont on a besoin, ils ne sont pas en attente dans des vitrines, dans un magasin, au moment où vous pourriez dire que vous avez besoin de tel type de joueur, il n’est peut-être pas disponible sur le marché, la troisième, c’est qu’il faut que l’on arrive à rester dans notre salary cap et ça nous donne très peu de marge de manœuvre”.

    Il est aussi revenu sur le retour de notre troisième ligne, Cameron Woki, qui s’est engagé pour trois saisons avec le club :

    “Je vais le rappeler, mais Cameron n’avait pas demandé à partir et je n’étais pas à l’origine de son départ. Il y a eu un concours de circonstances qui a fait que c’est arrivé. Ca a crée quelques petites tensions, mais rien de très grave. Dès la saison passée, Cameron avait commencé à envoyer quelques messages en disant qu’il regrettait un peu Bordeaux et je crois que la greffe à Paris n’avait pas vraiment pris. Cette année, il a été un peu plus insistant. En fin de saison, il y a eu un contexte où on a estimé que tout était réuni. Il fallait remplacer Guido Petti, il nous fallait un expert sur la touche et il est très fort là-dessus. Nous étions devenus champions d’Europe, c’était important, qu’il arrive dans un contexte d’un club qui a gagné sans lui et où c’est à lui de se mettre au diapason du club. Cameron a aussi fait des efforts pour pouvoir revenir à l’Union Bordeaux-Bègles, ce qui nous a conforté dans sa grande motivation à nous rejoindre”.