Interrogé par l’Equipe, le manager de Montpellier, Joan Caudullo, est revenu sur l’importance de bien gérer les sorties de camp lors de la rencontre face à l’Union Bordeaux-Bègles :

« Ça fait partie de notre inconstance chronique sur les matches. On peut faire des choses superbes, puis dans la seconde d’après des trucs qui n’existent pas à ce niveau-là. On a constaté qu’on avait un jeu parfois déséquilibré, qui sollicite peut-être trop les avants et qui les fatiguent. Et quand le match monte en intensité, ils faiblissent, comme on peut le voir sur nos débuts de deuxième période. On a aussi travaillé là-dessus pour tenir le bras de fer plus longtemps ».

Il reconnaît aussi qu’il ne faut pas pour autant que sa communication coupe la volonté de ses joueurs de proposer du jeu face aux équipes du Top 3 :

« C’est ma communication qui a fait ça aussi. Quand on martèle aux joueurs qu’il faut être pénible, bien défendre, agresser les adversaires, peut-être que ça les coupe sur l’envie et la capacité de pouvoir déplacer le ballon. Je trouve qu’on a du mal à se libérer, à jouer au rugby, et quand vous tombez sur des équipes aussi solides que Toulouse, Toulon et Bordeaux, qui peuvent nous contrer sur nos points forts, ça se voit […] C’est la première fois qu’on va jouer un dimanche soir cette saison, on va déjà essayer de ne pas passer pour des trompettes. Si on gagne, on pourra entrevoir notre objectif de top 8 plus posément. Après, on est tous compétiteurs donc on a envie de voir plus haut ».