Interrogé par l’Equipe, le troisième ligne et capitaine du Castres Olympique, Mathieu Babillot, s’est confié sur la difficulté de continuer après la disparition soudaine de Josaia Raisuqe :

« On essaie de vivre avec, de continuer à avancer. Dans ces moments-là, il n’y a plus de leaders, plus de capitaine. Tout le monde a la liberté d’échanger, de s’exprimer, car il ne faut surtout rien garder pour soi. Honnêtement, ce n’est pas évident à gérer, parce qu’on n’est jamais prêt à subir ce genre de situations. Ce qui est sûr, c’est que le souvenir de Jos va nous accompagner dans notre quotidien jusqu’à la fin de la saison et qu’il faudra se servir de ça comme levier de motivation. C’est quelque chose qui doit nous rassembler, autant que lui nous rassemblait au sein de l’équipe ».

Son coéquipier l’arrière, Julien Dumora, le rejoint sur ce sujet et la nécessité de continuer à avancer :

« La cérémonie de samedi a fait du bien à tout le monde. Depuis, on essaie doucement de retrouver le sourire. Lundi, on avait tous besoin de revenir à l’entraînement, de retoucher le ballon, de reprendre des sensations tous ensemble. Cette tragédie peut aussi être le départ de quelque chose de positif. Il faut essayer de la prendre dans ce sens-là ».