Ugo Mola : “On a battu une grosse équipe, le champion d’Europe. On est fier parce que c’est un titre qui vient de très, très loin”
Interrogé par l’Equipe, le manager du Stade Toulousain, Ugo Mola, est revenu sur son état d’esprit au moment où Maxime Lucu a passé la pénalité de l’égalisation pour envoyer les deux équipes en prolongation :
“Qu’encore une fois l’énergie s’inverse. On voit que ça redonne encore un peu d’allant et d’élan à Bordeaux et à ses supporters. Mais on a déjà connu ces moments de drop qui ne passe pas très loin des poteaux, de match nul et de prolongation. De l’avoir déjà vécu, c’est important. Ce qui nous passe par la tête, c’est de ne surtout pas arrête de jouer, de ne surtout pas déjouer. Honnêtement, on a eu une balle de match à la 77e ou à la 78e. On était dans les 22 m de l’UBB, on avait juste à ne pas s’affoler et à jouer notre rugby, et on s’est précipité un peu, ce qui nous a remis à portée de fusil. Derrière, Bordeaux joue bien le coup. Franchement, on a battu une grosse équipe, le champion d’Europe. On est fier parce que c’est un titre qui vient de très, très loin”.
Il s’est aussi confié sur la capacité de l’Union Bordeaux-Bègles à rester dans le match, malgré une domination du Stade Toulousain :
“Les fulgurances de leurs gros joueurs, déjà. Avec pas grand-chose, ils arrivent à trouver des solutions. Max Lucu a encore été très bon, mais on a vu aussi un très bon Paul Graou. L’avantage de Paul, c’est d’avoir été un peu plus dans l’avancée grâce à nos avants. On prend quand même 30 points. Au début de la seconde période, j’ai cru revivre notre demi-finale de la Coupe des champions face à la même équipe (défaite 18-35, le 4 mai). L’essai (de Matthieu Jalibert, 43e) nous fait mal, mais derrière on re-marque. Le coup pour coup a été à notre avantage”.