Interrogé par l’Equipe, notre trois-quarts centre international, Nicolas Depoortere, s’est confié sur ce que cela représentait pour lui de participer à cette tournée contre la Nouvelle-Zélande, après cette saison de Top 14 :

“C’est sûr que j’aurais aimé qu’elle se finisse un peu mieux, mais ça reste une très belle saison que l’on a effectué avec Bordeaux. Quand j’ai eu l’appel de Fabien (Galthié) pour me dire que je faisais la tournée en Nouvelle-Zélande : porter le maillot de l’équipe de France, c’est le rêve de tout joueur, c’était un grand plaisir et un honneur de venir ici, d’autant plus pour jouer face à la Nouvelle-Zélande. C’est peut-être quelque chose qui n’arrivera plus, donc j’en profite à fond et je me donne à fond”.

Il est aussi revenu sur le fait de se retrouver face à des joueurs qu’il avait l’habitude de regarder jouer devant son écran de télévision :

“Je me rappelle quand je regardais les matchs de la Nouvelle-Zélande à la télé. Me dire que je joue face à certains joueurs que je regardais à la télé, j’ai un peu des étoiles pleins les yeux. J’essaie de vite switcher pour ne pas être surpasser et rester dans mon match. Le premier match, c’était quelque chose d’énorme parce que vivre le haka c’est impressionnant, ça met une petite boule au ventre. Après, on a su se ressouder et ça c’est plutôt bien passé malgré la défaite. Je suis content de pouvoir rejouer face à eux”.

Pour finir, il s’est exprimé sur la difficulté d’arrêter les joueurs néo-zélandais une fois qu’ils étaient lancés :

“Comment les arrêter ? En les plaquant… Je pense que c’est le thème. Il faut être physique avec eux. On sait que c’est une équipe puissante avec différents styles de jeu. Ils jouent un peu dans tous les sens, que ce soit proche du ruck ou au large avec les trois-quarts. Il faut être en face et gagner le duel, couper leur momentum. On sait que quand ils ont le momentum, ça continue, ils se font des offloads et ça continue derrière et on court après le ballon. Il faut vraiment être en face et gagner les duels. Il faut être focus sur un peu tous les joueurs, ce sont tous des facteurs X. Il faut garder son vis à vis poste par poste. Si on tombe face à un avant, nous les trois-quarts, il faut le faire tomber le plus vite possible. On a une connexion assez simple au sein du groupe, donc on essaie de faire bien les choses. Il faut qu’il y en ait un qui plaque bas et l’autre qui essaie de couper la passe pour l’offload”.