Interrogé par Rugbyrama, notre manager Yannick Bru est revenu sur la performance collective de l’Union Bordeaux-Bègles lors de la large victoire face à l’Aviron Bayonnais. L’entraîneur girondin a notamment souligné la qualité de l’entame de match de ses joueurs, construite sur une intensité physique et une volonté claire d’imposer leur rythme dès les premières minutes. Face à une équipe basque réputée pour sa combativité, le staff avait insisté sur l’importance de frapper fort d’entrée afin de ne pas laisser s’installer le doute :

“On savait que l’Aviron avait ciblé ce match. Ses deux derniers déplacements ici avaient vu les Bayonnais échouer de peu, donc on savait qu’ils avaient préparé un plan. Nous, on voulait ébranler ce plan d’entrée et démarrer très très fort le match. Surprendre aussi par l’intensité qu’on était capable de mettre. Mais on savait que ça ne suffirait pas. On avait en face de nous une équipe très très valeureuse, une équipe de guerriers qu’on respecte beaucoup. On avait imaginé qu’il fallait qu’on démarre fort le match pour différentes raisons et c’est vrai qu’on a plutôt bien réussi, même si on rate nos quatre premiers lancements. On a concédé des turnovers sur le premier temps de jeu avec Facundo Bosch. On a aussi vécu un maul improductif, on a aussi subi un turnover sur une pénétration au milieu de terrain de Cyril Cazeaux. On n’a pas été trop chirurgicaux sur nos premiers lancements. Par contre, dans le jeu au sol, dans la présence physique, dans notre occupation, on a été très bons”.