Bastien Vergnes-Taillefer : “Il faudra essayer de les contrer au mieux pour profiter un peu des ballons que l’on aura dans le désordre pour essayer de marquer des points”

Invité sur le plateau de Top Rugby, l’émission hebdomadaire diffusée sur TV7, notre troisième ligne Bastien Vergnes-Taillefer a pris le temps d’évoquer les intentions de jeu de l’Union Bordeaux-Bègles à l’approche du déplacement à Castres, un rendez-vous toujours particulier du calendrier. Face à une équipe tarnaise réputée pour sa combativité et son efficacité à domicile, les Bordelais savent qu’ils devront faire preuve de rigueur et d’opportunisme pour espérer ramener un résultat positif du stade Pierre-Fabre. Le numéro 8 girondin a ainsi expliqué l’état d’esprit et le plan de jeu envisagés pour ce choc :

“Forcément que l’on a un plan, après eux sont aussi là pour le détruire et le mettre à mal. Je ne sais pas si on pourra essayer d’imposer quelque chose parce qu’on sera quand même à l’extérieur, mais il faudra essayer de les contrer au mieux pour profiter un peu des ballons que l’on aura dans le désordre pour essayer de marquer des points et les tenir chez eux et essayer de tenir le score le plus longtemps possible et sur la fin de créer quelque chose de bien.”


Le troisième ligne est également revenu sur le bilan du premier bloc de la saison, qui s’achèvera ce week-end avec ce dernier match avant la trêve internationale. Après neuf rencontres consécutives, Bastien Vergnes-Taillefer dresse un constat lucide sur la régularité de l’équipe et les défis rencontrés par le groupe depuis le début du championnat :

“Le premier mot qui me vient, c’est inconstance. On est plutôt bons chez nous, mais on a du mal à l’extérieur, excepté cette victoire à Perpignan qui nous a un peu lancés. C’est aussi le reflet de plusieurs équipes cette saison, où tout le monde a du mal à l’extérieur. Tout le monde est sous pression à la maison et aligne sa grosse équipe, donc c’est dur d’aller jouer à l’extérieur. On a eu un bloc de neuf matchs d’affilée où ce n’est pas évident de faire jouer la même équipe pendant neuf matchs. On change quelques mecs qui n’ont pas forcément l’habitude de jouer. Ce n’est pas évident, c’est compliqué. Mais il reste un dernier match et on pourra un peu souffler, donc c’est chouette.”