Nicolas Depoortere : “C’est le cliché type du rugby et c’est ce que j’aime”

Interrogé par Rugbyrama, notre trois-quarts centre international Nicolas Depoortere a évoqué plusieurs aspects personnels de son parcours lors d’un entretien qui permet d’en apprendre davantage sur ses inspirations et ses racines rugbystiques. Le jeune joueur formé en Gironde, désormais solidement installé dans l’effectif de l’Union Bordeaux-Bègles, est d’abord revenu sur celui qui a marqué son imaginaire de jeune rugbyman :
“Sonny Bill Williams, sans aucun doute. Que ce soit à 7, à XIII ou XV, ce mec était simplement extraordinaire […] Mais je suis beaucoup plus léger et moins taillé que lui. Sonny Bill Williams, c’était vraiment une armoire”.
Au cours de cet échange, il a également partagé un souvenir plus intime, évoquant son attachement à son club formateur, l’US Izonnaise, aujourd’hui pensionnaire de la Régionale 2 de la Ligue Nouvelle-Aquitaine. Avec humour et beaucoup de nostalgie, il décrit ce lieu où tout a commencé pour lui :
“(Il se marre) Le stade s’appelle Cassignard. J’y vais encore souvent, le week-end, pour voir les gamins de l’école de rugby ou l’équipe première. Le terrain est un peu rudimentaire, la pelouse pas souvent taillée et la tribune, minuscule. Je ne suis même pas sûr qu’on puisse y faire entrer cinquante personnes ! C’est le cliché type du rugby et c’est ce que j’aime. Ce club d’Izon, c’est comme une petite famille. Je nous revois, gamins, enlever les crampons pour ne pas salir le club-house, à l’heure du goûter. J’y ai gardé de nombreux copains et si j’y reviens si souvent, c’est aussi pour me rappeler d’où je viens”.

