Jefferson Poirot : “Peut-être que les deux défaites à Paris ont été un mal pour un bien, parce qu’elles sont arrivées très tôt dans la saison”

    Invité sur le plateau de Top Rugby, l’émission de TV7 consacrée à l’actualité du rugby en Nouvelle-Aquitaine, notre pilier gauche Jefferson Poirot a pris le temps d’analyser le début de saison de l’Union Bordeaux-Bègles. Abordant sans détour les prestations en dents de scie à l’extérieur, il est revenu sur les deux lourdes défaites concédées face au Stade Français et au Racing 92, qui ont marqué les premières semaines de championnat. Avec lucidité, il a expliqué en quoi ces revers avaient eu un impact profond sur le groupe et sur la manière dont l’équipe s’est remise en question :

    “Je pense qu’on en avait besoin. Je pense qu’au Racing 92 et au Stade Français, sans rien enlever à la qualité de l’adversaire, on avait peut-être les mains un peu en haut du guidon. Même si c’est un adversaire de qualité, on ne peut pas se permettre à la trentième d’être trente points derrière, de ne pas démarrer le match, de penser que ça va se faire comme ça. Je pense que c’était plus sur l’état d’esprit que sur notre valeur. C’est vrai que c’était important de revenir à notre vrai visage. Peut-être que les deux défaites à Paris ont été un mal pour un bien, parce qu’elles sont arrivées très tôt dans la saison. Peut-être que si on avait eu des victoires sur une pièce qui tombe du bon côté, ou des choses comme ça, on se serait rassuré sur du faux. Au moins, on s’est dit les vraies vérités sur ce premier mois de saison et ça nous a permis d’être bien plus consistants dans notre manière de travailler et d’aborder les matchs”.