Interrogé par L’Équipe, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru, s’est exprimé sur l’activité impressionnante dont fait preuve le trois-quarts centre international Nicolas Depoortere. À travers son analyse, il a tenu à souligner l’énergie débordante et l’impact constant du jeune joueur, des qualités devenues essentielles aussi bien en club qu’en sélection :

« Nico ressort de ce match par son énergie et son activité. On voit son punch, il est présent partout. Son arme absolue est cette activité physique. Il amène une énergie positive. À un moment dans les matchs serrés, on sait qu’il va amener ce supplément d’âme qui peut faire basculer la rencontre ou en tout cas entraîner positivement l’équipe ».

Le technicien bordelais s’est également projeté sur l’avenir international de Nicolas Depoortere, estimant que le centre de l’UBB s’impose progressivement comme une option incontournable pour le staff du XV de France. Il est revenu sur sa polyvalence et sur la maturité qui caractérise déjà son jeune joueur :

« Sans m’avancer, il va falloir compter avec lui au centre de l’équipe de France. Son repositionnement en 12 quelques fois cette saison (contre Lyon et Bayonne le mois dernier) lui a fait changer un petit peu ses perspectives mais aussi ses idées reçues. Nico a une polyvalence intéressante parce qu’il peut s’adapter. Il est aussi remarquable de maturité. C’est tellement bien d’avoir des gars comme lui dans l’effectif ».

L’entraîneur de l’attaque, Noel McNamara, a lui aussi salué le travail et l’ambition de Nicolas Depoortere, rappelant que sa motivation quotidienne et son exigence personnelle constituent des moteurs importants de sa progression. Il a également évoqué la complémentarité qu’il développe avec Yoram Moefana, une association qu’il compare à quelques-unes des plus grandes paires de centres du rugby mondial :

« Je lui ai envoyé un message ce matin (dimanche) pour le féliciter. Il m’a répondu qu’il voulait revenir et travailler pour devenir plus fort. Nicolas se demande toujours comment il peut faire mieux. Son association avec Yoram en club et en équipe de France peut aussi vraiment être très intéressante, un peu comme à une époque Conrad Smith–Ma’a Nonu en Nouvelle-Zélande ou Gordon D’Arcy–Brian O’Driscoll pour l’Irlande ».